Présentation

Situé sur le territoire administratif de la commune de Yaoundé Ier, le Lycée de Mballa II est un établissement d'enseignement secondaire général. Il fait face au Palais présidentiel, dit de L'Unité, porté sur les fonds baptismaux quasiment en même temps que lui. Il surplombe une petite colline qui borne la rive droite de Tongolo, un "affluent" du Mfoundi qui prend sa source sur les terres Étoudi.

C'est en 1981 que le Collège d'Enseignement Secondaire (CES) de Mballa 2 voit le jour. René Ze Nguele étant ministre de l'éducation nationale, Paul Biya premier ministre et Ahmadou Ahidjo président de la République.

La ville de Yaoundé connaît une expansion sur tous les plans. La capitale politique doit faire face à une démographie galopante. L'exode rural et le baby-boom du début des années 1970 ont engendré une génération de jeunes pré adolescents qu'il faut scolariser. Les Lycées et Collèges Confessionnels de référence hérités de la tutelle française ne peuvent plus répondre à la demande en formation secondaire. La périphérie nord de la capitale se développe avec la construction du nouveau palais présidentiel et le désenclavement des quartiers alentours. L'offre en infrastructures d'instruction jusque là limitée aux écoles primaires doit logiquement s'étoffer. Le CES Mballa 2 est né.

Il faudra attendre 9 ans pour que le collège soit érigé en lycée. Une durée transitoire étrange, le premier cycle étant divisé en quatre classes. Il existe deux explications à cela: le décrochage scolaire et l'entrée précoce dans la vie active.

Selon des chiffres qui datent de 2006, le LMII fonctionne autour d'un effectif de 3700 élèves répartis dans 39 classes. Des chiffres qui inquiètent quant au ratio d'élèves par classe et qui posent la question de l'exploitation du domaine sur lequel le lycée est bâti. Autant que celle des investissements qui pourraient être faits pour agrandir le lycée par la rationalisation des espaces en hauteurs. De manière à assurer un accueil plus fluide. L'état de délabrement général des bâtiments du lycée constaté en 2016 rend la perspective de nouveaux investissements nécessaires et urgents.